La Terre et l'Eau ne sont réunit pour un humain qu'à un endroit, la plage et c'était précisément pour cela que j'étais sur la plage en cette fin de journée, il devait être 8h40, le moment où la plage est déserte, tout le monde est rentré voir un match de football américain à la télévision, seulement ce n'était pas ma passion, je récoltais plusieurs coquillages, et faisais même des prélèvement de plates ou d'autres choses sur les rochers et sur la plage que je mettrais dans un petit coffre en revenant. J'étais un peu l'écolo de chez moi qui, en plus de prendre plaisir à faire ses études, vérifie la propreté des autres espèces vivantes.

Je laissais le Vent aller contre mon visage, il me décoiffait mais je m'en fichait, pourquoi chercher à combattre le vent et même toute la nature, les quatre éléments sont absolument indestructibles. je portais un sac en bandoulière noir dans lequel je rangeais mes différentes trouvailles. Je récoltais de quoi faire, de très beau souvenirs pour moi mais, pour des personnes n'ayant pas mon goût pour la nature et la sciences, totalement dégoutantes. ce genre de choses et de passion m'avais valut plusieurs fois les foudres de mes ami(e)s et surtout de mes copine qui avait rarement la fibre de la nature comme moi.
Je pris une belle pierre que je rangeais dans un chiffon avant de retourner sur le sable encore chaud, elle était vide et ce magnifique couché de soleil la rendait encore plus belle. Je m'assis dans le sable et il sortie une fleur de visoterra, parait il qu'elle sent drôlement bon si on la brûle doucement. Je roulais doucement la plante et utilisais le dernier élément: le Feu. Je goûtait à cet oxygène si parfumé, les rumeurs étaient donc bien vraies. Je regardais le soleil qui devenait rouge, phénomène que je connaissais très bien.

*Je crois que ce soir, il ne manque qu'une chose pour que ce soit parfait!*

Ma pensé me fit sourire mélancoliquement, la seule chose qui manquait à cet instant précis était une personne, lui. La solitude me pèse assez à vrai dire. C'est beau le rêve mais c'est encore mieux à deux, sensation que j'avais un peu oublier puisque j'étais seule depuis un moment, depuis qu'il avait quitté ma vie d'une façon mystérieusement tragique.Parfois il me venait l'impression de sentir son regard se poser sur moi lorsque je marchais dans la rue ou que je rentrais dans un magasin parcourant les rayons à la recherche de la robe qui me fera ouvrir mon porte monnaie. J'étendis les jambes tout en regardant l'horizon, cette vue était vraiment dangereusement magique. Il me manquait, terriblement, et le fait que son corps n'ai jamais été retrouvé e me permettait pas de faire mon deuil comme il se doit, au fond je gardais l'espoir qu'il soit encore en vie, qu'il ai pus sauter et s'enfuir avant que les véhicules ne prennent feu, mais alors pourquoi n'ait-il pas revenue, pourquoi n'a t-il pas prévenu les secouristes qu'il était là ? Après tout peut être qu'il a recommencé une nouvelle vie ailleurs... C'était aussi mes rêves, l'aventure mais je n'en avait pas eu des coins encore inexplorés. Mes parents m'avaient toujours prise pour une illuminée, gentiment évidemment, lorsque je faisait semblant de jouer à Sydney Fox dans le jardin et d'utiliser notre chat comme un dangereux tigre du Bengale...avant la maladie.

Je chassais la pensée de mes parents en un instant, ils me manquaient trop pour que je m'en souvienne. Je me laissais me perdre dans mes pensées tout en regardant ce coucher de Soleil, qui me ramenait au rythme des flots, les souvenirs les plus désagréable, il restait encore un peu de temps avant qu'il fasse nuit noire mais ça je m'en fichais, je retrouverait facilement mon chemin. Même si j'étais en mode rêveuse, je restais attentive à ce qui se passait autours de moi ainsi que de garder deux de mes sens en alerte: l'ouïe et le toucher, j'entendais ce qui ce passait autour de moi. La vue était branchée sur le Soleil. Avec moi il ne fallait jamais croire que j'étais inattentive